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Pour son 3e album, Kacimi est entouré de son groupe live sobrement baptisé La Mécréance (Romano Bianchi, Vincent Breza, Anthony Savarit). Avec ce gang il ravive ses obsessions de bubble pop garage à guitares. Après différents singles (Décroche, Il fait si chaud ce soir, Les Rois) et collaborations ces deux dernières années (Lionel Liminana, Laurent Blot, Alexis Fugain, L'clair...), Couronne d'Ephémères se glisse dans la discographie de Kacimi comme une collection de chansons power pop dotée d'une poésie grinçante et débordante de tranches de vie où l'absurdité devient une évidence. Un troisième album sous forme de trip hédoniste, où chaque mesure est un plaisir finement orchestré par La Mécréance, combo freakbeat genevois au déhanché surf et à l'humour caustique. Avec ce quatuor électrique Kacimi reprend du Gainsbourg sans complexe, joue avec les codes yéyé et Mersey beat, tout en leur donnant une lecture actuelle et moderne. 13 titres où se mêlent du rhythm 'n' blues mid tempo à des ballades amoureuses suspendues au temps.

Camille Laïly dessine une chanson folk-jazz tout en poésie, et révèle nos lumières cachées d'une voix claire portée par la guitare et les percussions corporelles, entre Pomme et Camille. Grand Prix du tremplin. Avec en invités Thibaud Defever, Ananda Brandao ou Maë Defays.

Le grand retour de Jeanne Balibar avec son nouvel album intitulé D'ici là tout l'été, co-produit par Arnaud Rebotini et Cléa Vincent. < Je voudrais que la vie soit une comédie musicale > s'exclame Jeanne Balibar. Entrer dans la tête de miss Balibar est déjà un rêve en soi digne d'un hollywoodien. Car les chansons de son nouvel album, < D'ici là tout l'été >, pour la première fois toutes écrites de sa plume, révèlent un sens du tragique doublé d'une fantaisie espiègle. On passe par des montagnes russes d'émotions, des loopings de sensations, un grand huit d'images mentales dessiné par sa voix langoureuse et pleine de frissons.Acrobate, funambule Pour guider Jeanne Balibar sur le fil de sa grandiose imagination, il fallait une complice experte en légèreté profonde - ou profondeur légère -, une docteure Pop assermentée Cléa Vincent. L'idée de réunir ces deux artistes à première vue aussi dissemblables que possible (et finalement pas tant que ça) a germé dans la tête du tourneur de l'actrice. Elle s'est avérée fructueuse < Pour moi, ç'a été un plaisir fou de travailler avec elle >. Au gré de l'inspiration débridée de nos deux amazones auxquelles est venu prêter main-forte Arnaud Rebotini pour d'ébouriffantes suites d'arpèges électroniques, on navigue entre vals synthétique au tempo jazzy pour parler de la monogamie, < cette catastrophe ordinaire >, dit-elle (< JTM, c'est la tuile >), ritournelle solaire aux accords synth pop 80's (< Joyeusement banal >) ou encore disco-pop aux réminiscences french touch sur le thème lourd de la mort d'un ami (< L'absence >).Et on tangue - pourquoi pas - entre conte dada féministe à la Brigitte Fontaine (< Cinderella >), tango social mi-Paname mi-argentin (< Louise Misère >) ou rumba afro-électro à la Lizzy Mercier Descloux (< Divabobo >). Un voyage mouvementé donnant une certaine vision à 360 de la chanson française pop d'aujourd'hui.

Six ans après le triomphe des Insus au Stade de France, et au lendemain du succès de son autobiographie 'Jolie petite histoire', Louis Bertignac signe son grand retour avec 'Dans le film de ma vie'.Le son de sa guitare fétiche est au rendez-vous pour des riffs Stoniens, des clins d'oeil aux Beatles ou à ZZ TOP, du blues et de solides balades qui ont fait la signature de Louis. Enregistrées entre Londres, Hambourg, Nashville, Osaka et la France, 11 nouvelles chansons originales fusionnent l'ADN des plus grands tubes de Téléphone et la sensibilité profonde de Louis Bertignac.

Elève du Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, il fait la connaissance de Bernard Lelou avec qui ils feront ensemble tout un tas de chansons popularisées notamment par Les Frères Jacques au fait de leur gloire. Il se produira dans tous les cabarets de la rive gauche et obtiendra le grand prix de l'Académie Charles-Cros avec son immense tube La servante du château ! Cet album regroupe les premiers grands succès de Ricet Barrier, d'une irrésistible drôlerie qui en ont fait un artiste incontournable de la fin des années 50 des scènes parisiennes.

En studio avec Bashung est composé d'une sélection de titres enregistrés entre 1981 et 1983 ; c'est le complément audio du livre En studio avec Bashung disponible en librairie en octobre 2022. Un virage en épingle, des accidents sonores, un cimetière de voitures, et à l'arrivée des "play" et des "blessures". Voilà comment on pourrait résumer le contenu de ces sessions radioactives, pour la plupart inédites, que l'on découvre 40 ans après leur embrasement.

Après le succès supersonique de Thérapie Taxi, Adé prend son envol en solitaire pour un album influencé par la culture américaine, la folk et la country tout en étant irrésistiblement ancré dans l'ère du temps. Ses mélodies fortes et entêtantes chantées en français apparaissent comme le parfait reflet de sa génération : la légèreté et l'irrévérence érigées comme remèdes aux tracas quotidiens.

Enregistré en trois jours dans les conditions du live puis confié aux mains expertes de Mike Fraser (AC/DC), Fils de lutte est une incandescence faite son : Bernie plus inspiré et en verve que jamais, Nono enflammant les morceaux de soli pyromanes quand la rythmique pilonne l'édifice de riffs inspirés et de groove dantesque.

Folies berbères prouve la capacité de Karimouche à se renouveler en affirmant ses fondamentaux : la force poétique, la minutie de la chronique sociale, sans oublier l'humour ravageur. Si l'artiste parvient à danser sur les crêtes en funambule, c'est en vertu d'une expérience unique : rompue au standup, actrice pleine d'énergie et de justesse dans des séries à succès telles que Les Sauvages ou Cannabis, elle connaît le mystère des apparences. Dans sa "folie franco-berbère", l'autodérision tutoie l'Auto-Tune. Chanson française, musique orientale, trap, electro... : si les influences sont multiples, le style, lui, s'impose comme résolument novateur et épuré. Elle aborde frontalement le sujet de ses origines. En témoignent le titre de l'album, mais aussi celui de certains morceaux comme Bu‘ul ou Princesses. Carima Amarouche, alias Karimouche, née à Angoulême dans une famille berbère, balaie les fausses contradictions et les dualités stériles pour célébrer une nouvelle façon d'habiter l'Hexagone et le monde. Sous l'empire des "Folies berbères", il n'est qu'une pluralité de goûts, de beats hypnotiques et d'accents vibrants sous une voix chaude et frondeuse.

Dans les années 80, les français n'ont pas froid aux yeux : quand certains se lancent à corps perdu dans la musique ou le business, d'autres vont jusqu'à enlever le haut puis le bas pour se faire remarquer... Si Bernard Tapie comprend rapidement que sa fortune se trouve plutôt dans les affaires, de nombreux rêveurs mélomanes s'imaginent déjà sous le soleil, dans un monde enchanteur fait de rythmes funkys et de synthétiseurs.

Dans cet album se mêlent sons électro et chaleur organique du piano qui reste son allié. Une collaboration avec Chris Eckman (chanteur des Walkabouts et créateur du label GlitterBeats Records), qui l'aide à défricher un nouveau terrain de jeux. Chloé a aussi invité quelques complices et artistes à poser leurs voix sur certaines chansons : Jean-Louis Murat, Anna Mougladis, Helena Noguerra.